9 novembre 2006

La colonne


Je parcours des chemins en attendant...
Le long d'une plainte, a côté d'un buisson, sur un trotoire fissuré...
Je passe près de ce mur de bois pour me retrouvé devant toi, tu est là, grise et morne, sans appel...
Je ne sais pas ce que tu me veux, toi qui t'es dréssé contre moi, je te surplombe de mon regard et le silence perdure...
...
Au crane sombre, comme si l'eau avait fait de ton chapeau son ouvrage. Gardienne d'un lieu clos d'où nul bruit ne sort, tu reste là immuable a chaqu'un de mes regards...
Des inscriptions t'ornent en ta devanture, et je ne me lasse pas de les observer, serait-ce ton nom?
Ou l'incription d'un souvenir que chaqu'un veut voir perdurer, te considerant; pierre comme memoire intangible des evenements passés...
Je m'en vais... esperant peut-etre au detours d'un autre chemin trouver l'une de tes soeurs...

09/11/2006

Aucun commentaire: