miroir

Déformation et inversion de ce que l'on perçois...
Un brouillard gris, sublimé par une lumière blanche écarlate, j'erre dans ces rue grise...
Tel un zombie, sans goût...
Le manque d'interaction me laisse dans ce décors de carte postale et déambule sans jamais pouvoir vraiment pousser les portes de ses devantures, comme si il n'y avait rien derrière tel un décors de cinéma...
Peur de l'incompréhension? peur de casser un imaginaire...
Je préfère rester dans mon rêve et effleure du doigt ce monde qui m'entoure, je passe et repasse encore...
Imaginant ce que ce salaryman après avoir ouvert la porte de sa maison, ce que cette vieille femme fait en entrant dans ce magasin...
Le rêve est si doux et le sommeil si reposant...

27/12/2006